White

White n’est pas un livre sur les couleurs. Il s’agit plutôt d’une tentative de Kenya Hara d’explorer l’essence du « blanc », qu’il considère comme étant étroitement liée à l’origine de l’esthétique japonaise – symbolisant la simplicité et la subtilité. Les concepts centraux abordés par Kenya Hara dans cette publication sont le vide et le vide absolu. Kenya Hara considère également son travail de designer comme une forme de communication. Une bonne communication se distingue par la capacité d’écouter l’autre plutôt que de lui imposer son opinion. Kenya Hara compare cette forme de communication à un « récipient vide ». Dans la communication visuelle, il existe aussi bien des signaux dont la signification est limitée que des signaux ou des symboles tels que la croix ou le cercle rouge du drapeau japonais qui, comme un « récipient vide », permettent toutes les significations et ne limitent pas l’imagination. Ce n’est pas seulement le fait que le caractère japonais pour le blanc forme un radical du caractère pour le vide qui l’a incité à associer étroitement la couleur blanche au vide.