Voice

Le nouveau livre de Jungjin Lee, Voice, comprend 46 photographies à grande échelle réalisées en 2018 et 2019. Alors que les photographies ont été réalisées à l’origine dans des déserts, des montagnes, des océans et des plaines, l’artiste écrit : « Mes images doivent être considérées comme des métaphores, une forme de méditation. Je ne dépeins pas des paysages ou la nature. Le désert me permet de voir mon moi intérieur, et mon but est de faire des images de ce que j’y ressens : le sentiment éternel d’être ouvert et présent au monde ».

Le travail de Lee a repoussé les limites du processus photographique pour créer des images à la fois texturées et minimalistes. Après avoir imprimé une image sur du papier coton ou mûrier émulsionné à la main, elle en modifie la finition en utilisant des procédés technologiques qui permettent d’obtenir une image distincte et très contrastée.

Née en Corée en 1961, Lee a commencé à photographier alors qu’elle était étudiante à l’université Hongik de Séoul, où elle a obtenu une licence en céramique en 1984. Après avoir obtenu son diplôme, Lee a travaillé comme photojournaliste et photographe indépendante. Elle a obtenu une maîtrise en photographie à l’université de New York en 1991. Pendant son séjour à New York, Lee a travaillé pour le photographe Robert Frank. Plus tard, elle a voyagé à travers le pays et a été profondément émue par le désert américain, qui est devenu le sujet de plusieurs de ses séries photographiques.

L’œuvre de Lee a été largement exposée et figure dans d’innombrables collections, notamment au Metropolitan Museum of Art, au Whitney Museum of American Art, au LA County Museum of Art, au Houston Museum of Fine Arts, au National Museum of Modern and Contemporary Art à Gwacheon, en Corée, au Seoul Museum of Art et au Goeun Museum of Photography à Busan, en Corée. Son travail a fait l’objet de nombreuses publications ; Voice est la troisième monographie de Jungjin Lee chez Nazraeli Press.