The Humanness of Our Lonely Selves

Acclamée par la critique pour ses images de paysages psychologiques, Awoiska van der Molen présente un nouveau corpus de photos en noir et blanc d’environnements bâtis qui révèlent des traces de présence humaine : elle zoome sur des fenêtres éclairées dans l’obscurité du soir au Japon.

On pourrait dire que ces fenêtres fonctionnent comme un écran entre le photographe (ou l’observateur) et le monde, entre un monde intérieur psychologique et le monde extérieur des choses. À travers les fenêtres, nous apercevons la vie qui se trouve derrière elles, mais il n’y a pas de contact substantiel. Les fenêtres servent de barrière au désir de sécurité et de compagnie, tout en permettant de l’entrevoir. Elles représentent à la fois l’aspiration à la connexion et le confort de la distance. En ce sens, les fenêtres symbolisent la solitude existentielle à laquelle la plupart d’entre nous doivent faire face à un degré plus ou moins élevé.