Build and Destroy
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Date de parution : 04/11/2022
Poids 1500 g / Dimensions 21.5 x 27.5 cm / 300 pages
ISBN 9782492175237
Première monographie consacrée à Jean-Philippe Delhomme, Paintings présente une sélection de 183 peintures, parmi celles réalisées au cours d’une période allant de 2012 à 2022, organisée selon les lieux et les différents ateliers où l’artiste a travaillé, selon différents séjours et allers et retours entre la France et les États-Unis : New York où il a maintenu un studio pendant une dizaine d’années, Paris, Los Angeles, Asnières, puis encore Paris.
À la fin des années 80, période où la peinture en général et la figuration en particulier paraissait inadéquate au monde de l’art, Jean-Philippe Delhomme a préféré la voie de l’imprimé : la presse, les magazines ou l’affiche lui paraissait alors un medium plus vivant, une manière active de participer à la société, comme pour un musicien de diffuser ses chansons à la radio : « C’était aussi le meilleur medium pour faire voyager son art, ou pour reprendre cette formule d’un taggeur du métro New Yorkais des années 80 : I wanted my name to travel everywhere ».
À New York, dans les années 90, il réalise une série de gouaches pour les campagnes publicitaires du magasin Barneys, dont Glenn O’Brien, poète, écrivain et critique, proche de Warhol et Basquiat, écrit les textes. Lui-même, en tant qu’auteur, publie en France une série d’albums et de romans, tient successivement plusieurs chroniques pour des magazines Français et Internationaux, sous l’angle de l’observation sociale. Il ne cesse toutefois de peindre, des paysages ou ses proches.
En 2009 au cours d’une année à New York, il s’investit davantage dans la peinture, pour s’y consacrer progressivement entièrement, dans son studio de Bushwick, dont les abords et le panorama s’étendant jusqu’à la skyline de Manhattan offre une réserve inépuisable de sujets selon les heures du jour et de la nuit. Il fait également poser des modèles et amis dont il peint les portraits.
Au moment où la peinture, en général, revient dans le monde de l’art, et plus particulièrement sous la forme d’une Figuration narrative, lui au contraire s’éloigne de toute narration pour peindre la simple présence des êtres ou des choses, débarrassée de toute stylisation.
C’est à New York, en 2015, qu’il expose pour la première fois ses « Bushwick Landscapes » chez Lucien Terras, puis à partir de 2020 à la galerie Perrotin, les expositions « Los Angeles Langage » à Paris, « New York in the distance », à New York et « Flowers for books » à Seoul.