Meistens macht man die im Haus, aber im Sommer gehts auch draussen
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Date de parution : 01/12/2021
Poids 50 g / Dimensions 8 x 10.5 cm / 48 pages
Fernanda Laguna créé des lieux imaginaires avec la grâce d’une sorcière. De ses royaumes sortent des êtres inimaginables, des choses chimériques et sans intérêt. Elle est une gnostique démiurgique qui impulse le vide en multipliant les heures et en les remplissant d’humbles œuvres d’anti-art qui s’enorgueillissent des déchets de l’imagination transformés en formes. Son éthique est à la fois écologique et économique. Elle a traversé les grandes eaux comme on traverse la « crise argentine » (c’est-à-dire humaine). Elle a le don de séduction : les scènes, les contextes, les ménines, les époques, les chats… gravitent autour d’elle. Avec son corps subtil et léger, elle se laisse attirer aussi, orbitant, comme une vagabonde perdue, autour des salons cosmiques. L’eau qui est en elle fait déborder les rivières, avec une énergie qui se propage… Fernanda Laguna n’écrit pas, elle invoque.