La casa que sangra

La Casa Que Sangra est un projet de photographie documentaire qui s’intéresse aux communautés fracturées par le crime organisé, au sens physique et psychologique. La constitution de la mémoire historique dans un livre de photos est une manière substantielle de faire face à la violence d’un pouvoir qui non seulement détruit le corps, noie la vie et contrôle l’existence. Un pouvoir qui cherche à faire disparaître même la mémoire de l’autre, de sa victime.

Le travail de Martínez explore les liens entre la pauvreté, le trafic de drogue, le crime organisé et leur impact sur les communautés de son Guerrero natal, dans le sud du Mexique.

Il tente de représenter la relation entre l’absence et la présence et cet état d’invisibilité d’une manière symbolique en travaillant avec les concepts de douleur, de vide, d’absence et d’oubli.