Deglet Nour

Que savons-nous de l’Algérie ? À quoi l’associons-nous ? Pour beaucoup d’entre nous, l’Algérie est un mystère, une terre connue grâce aux livres d’Albert Camus. Nous l’associons aussi aux nouvelles dramatiques des médias. Mais pour certains, l’Algérie est aussi un souvenir de jeunesse, des premières amitiés et des premiers amours, un lieu perdu – en un sens – mais également rêvé. C’est la vision de l’Algérie qu’offre Tytus Grodzicki dans son premier livre.

Dans Deglet Nour, il est inutile de chercher des photographies que nous connaissons par les informations, il est inutile de chercher des photographies représentant la douleur et la souffrance, le désespoir et la misère. Même si on la voit en arrière-plan. Au lieu de cela, nous pourrons découvrir le secret, observer la vie des populations locales, et observer leurs activités quotidiennes. Et nous découvrirons alors que nous ne sommes pas du tout si différents d’eux. Nous avons les mêmes rêves, les mêmes soucis et les mêmes joies. C’est cette Algérie-là, dont Tytus Grodzicki s’est souvenu lorsqu’il y a vécu il y a plus de 30 ans. C’est aussi l’Algérie que nous verrons dans ses photographies prises après être retourné sur les lieux où il a passé une partie de son enfance.