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Innocences / L'Editeur du Dimanche
Date de parution : 10/10/2020
Poids 2000 g / Dimensions 23 x 28.7 cm / 304 pages / Bilingue Fr/En
Préface de Luc Sante, entretien de Richard Vine, Présentation de Marie José Mondzain. Textes Léo de Boisgisson.
ISBN 9791095154105
Ce livre réunit une soixantaine de séries composées de plus de 500 photographies vernaculaires anonymes. Ce corpus photographique a été construit par le collectionneur Jean-Marie Donat autour d’une idée forte : donner une vision singulière du XXe siècle.
Ce livre a été publié à l’occasion de l’exposition “A Self Portrait of the XXth Century” au FOTOFESTIWAL 2020 – Festival International de la photographie de Lodz en Pologne.
« Jean-Marie Donat est un typologue de la photographie anonyme, imprégné de la vigueur d’un encyclopédiste du XVIIIe siècle s’aventurant en territoire inconnu, déterminé à en cataloguer la déconcertante richesse de langues, de religions ou d’espèces de coléoptères. A ce jour, des dizaines, voire des centaines de collections de photographies anonymes ont été publiées par d’autres, certaines fascinantes et d’autres apparemment aléatoires. Mais toutes reposent de façon un peu bancale sur la seule échelle de valeurs subjective de leurs collectionneurs. […] Ce qu’elles ont toutes en commun, c’est qu’elles représentent la photographie des phénomènes récurrents non pas littéraires, mais qui reviennent dans les poubelles, bacs et caisses de l’économie post-mortem. […] La grande variété de sujets, de procédures, d’effets, de conventions et d’expériences auxquels [Jean-Marie Donat] est attentif le fait parcourir tout un siècle de pratique photographique populaire et quotidienne, en en révélant une coupe transversale grouillante de vie. Toutes ces photographies sont puissantes, bien qu’elles aient été maintes fois négligées par la vie depuis leur conception, et c’est cette puissance même qui ne permet pas de leur imposer un ordre logique et froid. Une fois unies sous un motif commun, ces photographies sont bien plus fortes que lorsqu’elles sont isolées. […] Par accumulation, elles démontrent que la photographie populaire est un ensemble de pratiques rituelles, généralement transparents dans leurs significations sociologiques et psychologiques, auxquelles se soumettent leurs photographes et leurs sujets, comme s’ils avaient toujours existés. »
Extrait de la préface de Luc Sante