A Common Misunderstanding of the Speed of Light

« Et une fois de plus, je vous dis d’aller chercher la vérité et sa beauté dans les mots des poètes morts, dans les petites histoires des villes ravagées, dans les rêves avortés, dans la mélancolie des ruines de demain, dans les totems de plastique sans signification, dans la fin énigmatique des fous agités.
Je serai là bien après que vous ayez tous disparu. »

Telles sont la première et la dernière phrases de la nouvelle œuvre de Charbel Haber, A Common Misunderstanding of the Speed of Light : une réflexion multimédia sur la chronique et la chronologie, la nature subversive du temps. Cette combinaison d’enregistrement et de livre observe le lent écoulement de la vie et l’illusion d’un mouvement rétrograde au quotidien. En documentant simplement — par l’image, le texte et la musique — Haber attribue une valeur à tout ce qui est immortalisé par ce projet. Il y a une acceptation et une appréciation du dénuement dont il est témoin, c’est un hommage rendu sous des formes qui se chevauchent.

Chapitres :

1. Pedro Paramo on his way to meet the dead
2. I was convinced that an atom of your love could keep me goinng
3. Sometimes a day can last a lifetime
4. The tune of Titan 3
5. John Coltrane and John Fahey crossing the Danube
6. So long lover