Né en 1923, Marc Riboud prend ses premières photographies à l’âge de quatorze ans, lors de l’Exposition universelle de Paris. Résistant dans le maquis du Vercors, il étudie après-guerre à l’École centrale de Lyon avant de se consacrer à la photographie en 1952. L’année suivante, grâce à sa première publication dans le magazine Life, pour sa photographie d’un peintre de la tour Eiffel, il est invité par Robert Capa et Henri Cartier-Bresson à rejoindre l’agence Magnum. Grand voyageur, il parcourt le Moyen-Orient, l’Afghanistan, l’Inde, la Chine et le Japon – où il trouve le sujet de son premier livre : Women of Japan –, l’URSS mais aussi l’Afrique noire et l’Algérie au moment de leurs indépendances.
Robert Delpire a exposé le travail de Marc Riboud dès 1966, dans sa galerie de la rue de l’Abbaye à Paris, avant de publier un Photo Poche en 1989, l’album Demain Shanghai en 2003, et enfin Paroles d’un Taciturne en 2012. Ils ont travaillé ensemble sur d’autres mises en page et des expositions à l’étranger, notamment la première exposition des photographies de Marc Riboud en Chine, à Pékin en 1996. De nombreux musées et galeries à travers le monde exposent le travail de Marc Riboud.
Disparu en 2016, il a légué son fonds au Musée national des arts asiatiques – Guimet.