Agnès Varda a nourri un attachement particulier à Sète. Sétoise d’adoption pour y avoir été réfugiée adolescente pendant la Seconde Guerre mondiale, elle y revient chaque année jusqu’au début des années 1960.
Après des études de photographie à l’École de Vaugirard (1949), Agnès Varda s’installe rue Daguerre à Paris et crée son propre studio de prises de vue et laboratoire. Portraitiste et photographe de plateau, elle répond aussi à des commandes et effectue des reportages à l’étranger. En 1954, année charnière, elle monte sa première exposition personnelle et réalise son premier film, La Pointe-Courte.
Elle met peu à peu sa carrière de photographe de côté pour se consacrer à son œuvre cinématographique : Cléo de 5 à 7 (1961), Le Bonheur (1964), Sans toit ni loi (1985), Les Glaneurs et la Glaneuse (1999), Les Plages d’Agnès (2008) ou Varda par Agnès (2019), entre autres. Plus de trente expositions ont été consacrées en France et dans le monde entier à celle qui aimait se définir comme « vieille cinéaste et jeune plasticienne ».