Songs for women and birds (collage 4)

Ces collages sont réalisés à partir de photographies d’archives du Greenham Common Women’s Peace Camp. Entre 1981 et 2000, des femmes ordinaires, la plupart mères de famille, ont lutté pacifiquement contre l’installation de missiles nucléaires par les Etats-Unis, près de chez elles, en Angleterre. .

Afin de mobiliser la population à leur cause, elle imaginèrent nombreuses actions et performances, et prirent l’habitude de chanter en résistance à la police, afin de lutter pour la préservation des générations futures, de l’espoir de paix, la protection de l’humanité, et le respect de la nature.

Les collages ont été réalisés au ciseau, afin d’évacuer toute forme d’oppression et de révéler le langage des corps, des gestes, tendres et solidaires. Montrer ce qui lie, plutôt que ce qui sépare.

Pauline Hisbacq a étudié la philosophie à l’Université de Toulouse et est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles.