La malle de foin

Il y a quelques temps, Françoise Huguier a retrouvé une chemise contenant une liasse de lettres échangées entre sa mère, son père et et son grand-père.

Des lettres que s’écrivaient ses parents, Mathieu et Antoinette, jeunes amoureux, tout juste fiançés et qui rêvaient de se marier.

Des lettres entre Armand Châtellier, le père d’Antoinette, représentant d’une famille noble de Pont-Labbé, qui s’opposait au mariage, et sa fille ou son futur gendre, qui partira tenter l’aventure en Cochinchine (actuel Vietnam).

Des lettres qui parlent des rapports entre les hommes et les femmes, entre une société noble et une autre plus populaire, entre des générations différentes.
Des lettres qui montrent que toutes les problématiques actuelles existaient déjà il y a un siècle, et même de façon plus décomplexée qu’aujourd’hui.

Au final, les jeunes amants se marieront. La famille maternelle n’assistera pas au mariage et fera livrer aux jeunes mariés, en guise de cadeau, une malle de foin…