En 2011, âgé de 22 ans, Stephen Dock, photographe français autodidacte, part sans commanditaire couvrir une guerre qui débute en Syrie. En plusieurs voyages, il réalise un corpus sur le terrain, dans les ruines d’Alep, la montagne Zawiya, à la pointe Est du Rojava. À l’époque ses images de la résistance syrienne sont publiées dans les plus grands titres de presse : Newsweek, Le Figaro, La Croix. Dix ans plus tard, son travail sur l’Irlande du Nord est exposé au musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône et à la Filature à Mulhouse. Attaché aux traces que laissent tous types de conflits, réels ou larvés, de classes ou de guerre, Stephen Dock affirme une écriture de plus en plus plastique reflet de son éloignement du terrain.