Un ensemble d’images photographiques fragmentées et de visions qui puisent leur iconographie dans les espaces publics ou dans des motifs propres à la modernité.
Ces images représentent d’une certaine manière des démarcations dans le paysage urbain qui fonctionnent telles des sculptures minimalistes générées par des actions humaines. Mazzoni les considère comme des traces de rêves éveillés, des catalyseurs de résistance poétique, petites capsules temporelles qui illuminent le monde. Comme la pensée philosophique de Vilém Flusser, ce livre concerne « l’état des choses », la relation qui existe entre les choses étant encore plus significative que les choses elles-mêmes. Dans ces images, nous découvrons l’esthétisme inhérent à ce qui se trouve dans notre proximité, à la banalité et au quotidien. En feuilletant le livre, les relations entre ces images qui semblaient disparates de prime abord deviennent visibles. Les formes récurrentes sont des lignes de connexion invisibles qui se concentrent en une histoire abstraite.